Une bonne mémoire est-ce important pour passer un examen ?

En période d’examens il n’y a pas de temps à perdre car ils se suivent et s’enchainent à un rythme endiablé. Nous dépendons donc de notre mémoire pour réussir à étudier rapidement et efficacement. Mais avez-vous déjà pensé à votre mémoire et savez-vous si elle est et sera à la hauteur de vos études?

Si vous avez de la peine à retenir des noms, ou des numéros de téléphone, vous avez de la peine à vous rappeler ce que vous avez mangé hier ou vous oubliez des rendez-vous ou des tâches à faire. Pas de panique tout n’est pas perdu et vous pouvez améliorer votre mémoire et faciliter vos révisions pour les examens grâce à de simples techniques pour étudier et de bonnes habitudes.

Commençons d’abord par quelques techniques pour étudier. En les appliquant de façon adéquate vous serez en bonne voie pour réussir vos examens.

 

  • La concentration est sans aucun doute le critère principal et vital pour le succès dans vos études. De nos jours il y a tellement de distraction (email, téléphone, réseaux sociaux, TV, etc.) qu’il est difficile de se concentrer complètement dans ce que vous faites. Hors chaque fois que vous vous distrayez de vos révisions, il vous faudra minimum 10 minutes pour retrouvez votre concentration maximale et une efficacité à 100% de vos capacités. Tenez toutes distractions possibles loin de vous pendant que vous étudiez.
  • Aimez ce que vous étudiez est aussi un facteur important. Vous vous êtes surement déjà rendu compte que tout semble plus facile à étudier lorsque cela vous plait. Essayer donc de développer du plaisir et de la motivation pour tous vos sujets, même ceux que vous pensez aimez moins. Les goûts peuvent être influencés et avoir du plaisir à étudier n’importe quel sujet favorisera votre mémorisation et un succès global de vos examens.
  • Faites une liste des thèmes à étudier pour chacun des examens. Une fois que vous avez fini d’étudier un thème vous pouvez le marquer comme terminé sur votre liste. Faire des listes vous donnera une bonne idée de ce que vous devez étudier et marquer ce que vous avez déjà appris vous aidera à avoir un bon suivi de l’avancement de votre préparation d’examens.
  • Faites vous des résumés de ce que vous étudiez. Ecrire ce que vous lisez favorisera la mémorisation et vous aidera à mieux retenir vos cours. De plus vos résumés seront bienvenus lors d’une rapide révision de dernière minute.
  • Si vous avez la chance d’avoir quelqu’un avec qui partager vos nouvelles connaissances n’hésitez surtout pas lui enseigner ce que vous avez appris et compris. C’est sans doute la meilleure méthode pour graver profondément dans votre mémoire ce que vous venez d’apprendre.
  • Utilisez la visualisation pour vous créer des images si possible exagérées donc marquantes de ce que vous étudiez. Vous vous faciliterez la tâche quand vous devrez vous souvenirs de sujets particuliers en vous remémorant l’image (loufoque par son exagération) vous aidera à ne pas oublier certains détails.



Ensuite voici quelques habitudes qui vous garantiront une vie saine et surtout une meilleure mémoire.

  • Mangez bien : Le cerveau a besoin de plus d’énergie pour travailler alors manger bien et sainement pour lui procurer l’énergie suffisante. Attention, ne mangez pas trop lourd non plus au risque de somnoler au lieu d’étudier. Prêtez une attention toute particulière au petit-déjeuner. Car étant le premier repas de la journée, si il est riche en fibre et vitamine, il favorisera la concentration, la mémoire et l’humeur de la journée.
  • Dormez bien : Dormez suffisamment mais pas trop non plus cela dépend des personnes mais entre 6 et 8 heures est normalement le sommeil nécessaire pour un jeune adulte. Vous devez être dans un état optimum pour une concentration et une mémorisation efficace. Dormez en suivant votre cycle naturel de sommeil et d’éveil c'est-à-dire dormez aux heures ou vous dormez normalement, ne rompez pas le cycle pendant les études.
  • Faite de l’exercice : Un esprit sain dans un corps sain est applicable sans aucun doute pour vos études et réussir la préparation de vos examens. Grâce au sport votre corps sécrète des hormones dites endorphines qui ont pour effet de vous faire sentir bien et ces hormones sont aussi un anti douleur connu. Si vous n’aimez pas de sports en particuliers allez simplement marcher 30 minutes. Une demi-heure de marche rapide c’est suffisant et en plus cela vous aérera les esprits.
  • Riez de bon cœur : Le rire c’est la santé comme on dit. Cela vous détendra et vous mettra de bonne humeur pour étudier, favorisant ainsi votre disponibilité à mémoriser ce que vous lisez.


Pour beaucoup d’étudiants, la période d’examens rime avec stress et peu de sommeil. En utilisant des techniques de mémorisations appropriées et en planifiant suffisamment à l’ avance vos révisions, le succès est à votre portée. Vous préparez et surtout préparez votre mémoire est donc un élément clé pour le succès de vos examens.

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La mémoire puise-t-elle sa force dans l'apprentissage ?



Bien qu'il existe plusieurs types de mémoire, lesquels se développent à partir de l'expérience de nos cinq sens, il en est une mémoire imparable qui est liée à l'apprentissage. On pourrait dire qu'il s'agit de la même chose, et c'est à peu près vrai. L'apprentissage d'une langue, par exemple, fait appel à la mémoire auditive, donc un sens. Puis, au moment de la lecture des mots qui confèrent l'écriture de cette langue, c'est la mémoire visuelle qui prend le relais. Toutefois, comme on peut le constater, l'apprentissage peut se servir de la totalité des sens ou d'une partie pour permettre à la mémoire de se développer. On peut donc distinguer la mémoire issue de l'acuité d'un sens et de la mémoire issue de l'ensemble de ces sens en fonction de l'expérience vécue.

À présent, considérons l'expérience quotidienne et plaçons-la sur plusieurs niveaux de conscience. Partons du postulat suivant :

      La mémoire enregistre nos expériences passées.

Dans ce cas, l'on doit prendre en compte toute notre histoire depuis le moment de notre naissance. Et si l'on considère que la mémoire stocke les éléments les plus importants ou les plus impressionnants dans le cortex, on est alors à peu près sûr que notre naissance laisse des traces indélébiles.

On en arrive alors à un autre constat :

      La mémoire est liée à notre développement psychoaffectif

Quel impact peut donc avoir notre premier contact avec la vie au moment même de notre naissance sur la mémoire ?
Est-ce que l'amour, que nous recevons ou pas, l'accueil chaleureux ou l'indifférence d'un parent agissent-ils sur notre développement et sur notre mémoire ?

Notre mémoire va-t-elle, à la suite de cette première expérience, stocker des informations favorables à notre croissance ou limiter notre potentiel ?

Les scientifiques qui se penchent sur la question de la mémoire s'accordent sur le fait qu'il existe bien une interdépendance entre l'expérience et la mémoire acquises. On parle de mémoire sensorielle qui se développe de plusieurs façons. On note trois types principaux de mémoire.

La mémoire sensorielle qui s'imprègne de tout ce que les sens lui transmettent. Elle ne conserve que très peu de temps les perceptions, à peine pas plus de trois secondes.

La mémoire à court terme qui se comporte d'une manière sensiblement identique à la précédente, sinon qu'elle garde plus longtemps les traces laissées par les événements, les rapports sociaux... On pourrait presque dire qu'elle sert d'intermédiaire avec la mémoire suivante.

La mémoire à long terme retient les événements marquants, le langage, la sémantique des mots, les visages...

On peut donc constater que la mémoire, par des chemins multiples, trouve son essence dans l'expérience et se développe à partir des sens.

Pourquoi la mémoire s'ingénie-t-elle à déformer la réalité?



Des études récentes démontrent que la mémoire nous joue de drôles de tours, sans pour autant souffrir de problèmes particuliers, comme la maladie d'Alzheimer ou des troubles associés à des lésions cérébrales.

Aucune personne ne peut restituer avec exactitude un événement qui lui est arrivé sans qu'elle le transforme d'une manière ou d'une autre. Freud, en son temps, parlait déjà des faux souvenirs. Il pensait qu'un individu qui avait souffert d'un événement traumatisant cherchait inconsciemment à remplacer la réalité par une fausse mémoire qui lui servait d'écran. Ainsi, il pouvait construire sa personnalité à partir de ce faux souvenir.

Des études menées à l'université de Genève par le Professeur en psychologie Martial Van Der Linden et son collègue Arnaud D'Argembeau révèlent que notre mémoire nous restitue les souvenirs d'événements personnels d'une manière bien plus édulcorée qu'il n'y parait. À l'issue de leurs expériences, ils sont arrivés à la conclusion suivante :

  • Les personnes optimistes et en bonne santé psychiques préféraient se remémorer les bons moments de leur existence tout en rajoutant des fioritures à l'événement pour mieux les valoriser.   
  • Les personnes dépressives se souvenaient davantage des moments difficiles, donnant un maximum de détails sur les événements tragiques qui leur étaient arrivés.


La conclusion de cette étude révèle qu'un individu, lorsqu'il est amené à restituer des souvenirs de son passé, il le fait en confortant l'image qu'il se fait de lui. En d'autres termes, une personne optimiste restituera ses souvenirs avec des scènes héroïques tandis qu'une personne dépressive aura tendance à se positionner comme victime.

En fait, notre cerveau aime à restituer nos souvenirs en fonction de notre état d'esprit. Ces souvenirs aident un individu à construire sa personnalité et à créer son devenir.

C'est un peu comme si tous les souvenirs n'étaient que de la pure fiction et que cette fiction serve à promouvoir une réalité plus adaptée. Cela soulève évidemment d'autres problématiques, comme de savoir ce qu'est la réalité.
Finalement, nous pourrions nous interroger sur la qualité de notre cerveau, et penser qu'il ne fonctionne pas vraiment bien. D'un autre point de vue, nous pouvons lui reconnaître une parfaite intelligence. Dans ce cas, l'idée qu'il travestisse nos souvenirs n'a d'intérêt que pour nous protéger des souvenirs trop douloureux. Ainsi, notre cerveau nous préserve des souffrances psychologiques et émotionnelles de façon à ce qu'elles n'interfèrent pas avec le quotidien. Il nous est alors possible de repartir sur des bases positives.

Néanmoins, on peut se demander si de garder un souvenir inconscient et douloureux ne risque pas nous faire subir un retour de manivelle ?

Toutes ces questions restent à élucider. La science et la psychologie se croisent et s'apportent des solutions mutuelles.

Le cerveau et la mémoire

Le cerveau et la mémoire !

Comparons notre cerveau à un ordinateur et voyons comment se comporte la mémoire dans l'un et l'autre des disques durs (si je peux m'exprimer ainsi). Nous savons que notre cerveau a le pouvoir d'enregistrer environ 1 million de milliards de bits. L'ordinateur a encore des modifications à subir avant de commencer à rivaliser avec nos capacités. Pourtant, il existe une grande différence entre la manière dont notre cerveau traite les informations et un ordinateur. Tandis que notre cerveau laisse passer 400 000 millions de bits par secondes, il n'en retient que 2000. L'ordinateur, quant à lui, garde l'intégralité des informations qu'on lui donne. Ceci étant, que doit-on penser ?

      Que notre cerveau n'est pas si parfait qu'il en a l'air !
Ou,
      Que notre cerveau gère de manière la plus cohérente les informations qu'il perçoit !

Pour le savoir, commençons par nous poser les questions suivantes :

     Laquelle des fonctions de notre cerveau est prioritaire ?
     Doit-il seulement mémoriser ou a-t-il une fonction plus importante ?

En réalité, la fonction principale de notre cerveau est de nous maintenir vivants, d'assurer notre survie en toute circonstance.

Ainsi, la mémoire sélective qu'opère notre cerveau n'a rien de limitatif, mais bien au contraire, c'est une mémoire capable de s'adapter à la réalité telle qu'elle nous apparait.

En fait, l'ordinateur restitue les informations qu'on lui a données sans pouvoir les évaluer, les modifier ou les supprimer lui-même si la réalité venait à changer.

L'hippocampe est la partie de notre cerveau qui gère notre mémoire sélective. Il est comme une bande passante imprégnée de ce qui arrive à chaque instant, des événements hauts en couleur et en sensations. Ensuite, ce sont différentes parties du cerveau qui se charge de stocker les souvenirs indispensables pour l'individu.

Des études récentes révèlent que l'hippocampe gère la mémoire spatiale. Chaque fois que nous avons besoin de nous déplacer dans l'espace, c'est l'hippocampe qui est sollicité.

Il y a quelques années de cela, des chercheurs du CNRS découvraient que l'hippocampe gardait des souvenirs quelques jours avant de les reléguer dans les zones corticales spécialisées dans les souvenirs anciens. On pouvait donc constater l'incroyable travail opéré par le cerveau pour transmettre une information d'un lieu à un autre et ainsi garder l'espace vierge à de nouvelles réalités.

Nous n'en sommes encore qu'aux balbutiements de ces découvertes. Certains scientifiques vont même jusqu'à prétendre que la mémoire pourrait se situer ailleurs que dans le cerveau, celui-ci ne servant qu'à les traiter.

Quoi qu'il en soit, nous ne sommes pas près de réussir à créer un ordinateur comparable à la merveilleuse création de notre cerveau.